1. |
O Canada
03:10
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Ô Canada, our home on native land where the dreamers in reserves sniff what they can. Ô Canada, on a menti poliment tellement de fois car notre bras cynique et engourdi porte l'épée et la foi, une fierté sourde et aveugle, dangereuse comme un enfant roi qui s'achète de la coke et du coca avec la visa à papa, qui pue le plastique et qui n'entend même pas... Ô Canada, j'aime toutes tes couleurs, mais tes mineurs aux poumons noirs et à la mine grise ont trop bien appris à se taire en temps de crise et à faire bonne figure comme si on parlait de tout plutôt que de rien, quand on gaspille aujourd'hui en parlant pour demain une promesse vide comme une messe en latin que même ton peuple ne comprenait pas... Ô Canada, notre bras d'astronaute missionnaire milliardaire militaire porte l'épée et la foi, une fierté sourde et aveugle, dangereuse comme un enfant roi qui s'achète de la coke et du coca avec la visa à papa, qui pue le plastique et qui n'entend même pas le désespoir terrible des peuples de l'effroi qui se trouvent cyniques à force d'être sans voix, mais qui écoutent leur cœur pour y trouver leur loi. Ô Canada, tu seras bien ce que ton enfant en fera...
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2. |
My home
03:01
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My home is my heart and I am in the heart of all that is
Because I am the calling I was waiting for
I am the boat and the shore
I am the love that I was asking for
I am desire to be more
I am the rising sun
to the occasion
My home is my heart and I am in the heart of all that is
My home is my heart and I am in the heart of all that is.
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3. |
Envol
03:40
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Chère inconnue, j'ai voulu et j'ai su t'ériger au soleil, éclater de lumière... Mon tombeau devenu montgolfière et je t'ai vécu demain comme je t'oublierai hier. Et je prends mon envol... Je me suis souvenu être venu au monde les yeux ouverts; je me rappelle que ce n'est pas la peur qui sauvera la terre, pas les racines de la peine, la haine ou la colère qui réuniront mes séparatristes en activité pleinière. Si l'on est décidé d'épauler la sœur ou le frère, c'est de la conscience du geste qui vient d'avoir souffert... Prends-moi la main, j'ai pas besoin d'un adversaire, être mon besoin, ne plus m'attendre... des affaires, à des avoirs, à des affaires, à des accroires... Et je prends mon envol, à l'abordage! Oui je sais, je suis sage comme une image-ination... Me savoir un monde dans ma poche retournée, savoir qu'une montagne est une onde magnétique solidifiée, ne plus croire en toutes ces insécurités, ne plus avoir l'indulgence de penser que l'on n'a plus de chance. Et je prends mon envol...
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4. |
Source
04:24
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Evolve again, in the name of revolution.
Not because I have to
Not because I need to
But because I choose to
Be closer to you...
The source of what is
Shining through a revelation...
So I go give a grip to be consciously aware
the so-called paradise is now here
the place I wanna be in when I feel fear
eternally unseen until I call it near I
faced myself and 'fessed up
what I was scared to hear
we are grace and love
behind every smile and tear
everything fleeting gust of wind
and all things to hold dear
we are the source of what is
Shining through a revelation.
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5. |
Les zamers zindiens (Z1)
03:46
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L'ironie du sort est une douche froide qui n'arrive pas tout le temps à nous réveiller.
Qui voit dans une radio-cadenas, dans une impasse convenable, ceux qui nous donnent l'air de ne pas être capable... Peut-être que ça nous donne l'occasion de se sentir moins coupables; qui garde un air affable face à l'haleine de whisky d'un zindigène déconfit, un ex-circonscrit à la descendance déphasée, au conflit dégénérationnel, aux habits dépareillés, christement mal amanché...
L'ironie du sort est une douche froide qui n'arrive pas tout le temps à nous réveiller.
Qui est l'esquisse sacrée de ta divinité? Les zamers zindiens!
« C'est vrai qu'il faut aller plus loin dans le Nord » ou plus au centre du quartier, pour entendre les cris des zamers zindiens catégorisés, bluesés, bruisés par le programme de gestion des personnes zamers zindiennes vivantes - j'ai trouvé dur mais évident de voir que tous nos gouvernements mentent! Annexés, oubliés, mis en statues kitsch dans des parcs, désolé, désolé, désolé, comme un saule pleureur ou un vautour, l'homme à la cravate fait état de son amour: des états de désamour. Désolé, désolé, I'm sorry man, on n'avait pas encore pensé au four!
L'ironie du sort est une douche froide qui n'arrive pas tout le temps à nous réveiller.
Qui est l'esquisse sacrée de ta divinité? Les zamers zindiens!
Une position bancale, un compte banquaire qui fait du mal, gestion des biens des zamers zindiens décédés; tous les mots ont étés désinfectés, toutes les émotions diagnostiquées...
Tandis que les pontes jacassent, on a honte d'avoir honte. C'est notre pouvoir qui nous tracasse. Osez savoir que vous savez, guérir ce qu'on nie, unir par la vie: les annexés soumis, les maîtres-chanteurs terrifiés, et les peuples zonés une seconde fois, et les inconscients de la première classe, de la pire espèce: celle qui ignore tout, en croyant tout savoir. Un habit que l'on a tous su trouver confortable; que ce soir un ange trouve nourriture à notre table.
L'ironie du sort est une douche froide. Ah oui, mais là, envoye, les zamers zindiens!
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6. |
Je sais pas travailler
02:49
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Je sais pas travailler
but I'm working everyday...
Je sais pas travailler
but I'm working everyday...
Pouvoir jouer à tous les jeux
et ne se perdre dans aucun d'eux
she told me, wouldn't you rather be
more loving than clever?
Moi qui ne sais pas, qui ne sais pas travailler
Qui ne sais pas, qui ne sais pas, qui ne sais pas travailler?
Moi qui ne sais pas tout le temps qu'il sait
Dead knowledge lives in me today
And why is this doctor driving a taxi?
Jouer par plaisir
Jouir par respect
You know I'm up to hear
What you are to say
Sans brûler des cœurs
Comment on fait?
Moi qui ne sais pas, qui ne sais pas travailler
Qui ne sais pas, qui ne sais pas, qui ne sais pas travailler?
Moi qui ne sais pas tout le temps qu'il est
Mort, rêve, réveil et divinité...
T'as pas besoin que j'sois
dans l'au delà
Pense à toi,
Et je travaille tous les jours...
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7. |
Travailler (interlude)
00:48
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Stop wasting our time
Go to sleep
So we can talk.
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8. |
Un Canadien errant
03:37
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Ladies and gentlemen, mesdames et missié, ayez l'obligeance de nos folies les plus flyées: celles qui créent des naissances plutôt que des armées. Exploiteurs, exploités, extraterrextradés! Un Canadien errant, banni de ses foyers, parcourait en pleurant, des pays étrangés. Et un jour, triste et pensif, assis au bord de l'eau, au courant fugitif, il adressa ces mots : “et que tombe la lumière dans un tonnerre de chuchotements; on respire le même air! Qui je suis là, moi, vraiment? Décidément quelqu'un, un demi-rien, un être humain à temps plein, qui partage encore un corps-à-corps avec vous, et eux sommes nous sommes l'un deux bref, ayez l'obligeance de nos folies les plus flyées, celles qui créent des naissances plutôt que des armées... Un Canadien errant, banni de ses foyers! Il parcourait en souriant des pays éloignés: Salaam alikoum, kirak rhouya, lebès? Yeah! Et un jour, vif et pensif, assis au bord de l'eau, du courant fugitif il en fit son drapeau, j'ai dit vous êtes votre drapeau! Fait que, si tu vois mon pays, mon pays bienheureux; va dire à tes amis qu'il se trouve en dedans d'eux. Qu'il se trouve en d'dans d'un Canadien errant, banni de ses foyers...
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9. |
Alaap (ma ville)
03:49
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Ma ville châtie ses bâtisseurs comme on pollue notre air. Ma ville crache sur son bonheur comme les fleurs de Baudelaire. Un cadavre de grand chef en enfer, qui hait l'or comme les hommes haïssent Dieu. Savoir-faire, de son mieux. Et moi, je brasse mon ADN, et je t'embrasse comme je t'aime. Plutôt malhonnête derrière son joli sourire, ma ville, vous voyez le genre: café latté, héroïne, prostituée...Sympathéthique, une crise économique qui fait rire l'enfant du Christ, qui a couché avec l'Autre, qui a peur de nous, nous, qui avons peur de tout. Et moi, je brasse mon ADN, et je t'embrasse comme je t'aime. Ma ville a écrasé son cœur avec sa bedaine. Ma ville maquille ses horreurs avec un marketing Zen. Les criminels combattent le crime, un parachute pour l'abîme. Excusez mes yeux en tasses de cernes, j'ai des allergies à la société moderne. Et moi, je brasse mon ADN, et je t'embrasse comme je t'aime. Carcinogènes, tartes au sucre, luzerne, anciennes casernes, lacrimogènes, des cennes noires sur la route un futur lucratif, même si ma mère a des doutes, et toutes ces larmes, toutes ces larmes, c'est ce que ça coûte, toutes ces armes...
Ma ville.
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10. |
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Well I laid myself a trap, and then I fell in it. Well ladies and gentlemen, what a surprise that was! My frosty heart is warm, or maybe I'm kidding myself. Or maybe I'm killing myself; well anyways, who knows... Who's hurting, who's hurting...Me. I guess you couldn't tell that I was evil; but I was just trying. Trying to be normal, trying to look normal. And hey, Ma, everybody was doin' it... So we all invented the devil. Yes, we all invented the devil; and you know, it's hurting, it's hurting... Me. And who's joke is this anyway? Ha, mine, mine, mine... Well I laid myself a trap, and then I fell in it. Well ladies and gentlemen, what a surprise that was. My manipulative heart is warm, or maybe I'm kidding myself. Or maybe I'm killing myself; well anyways, who knows... Who's hurting, who's hurting... Me. Put on the killing. Joke. God is a monkey I poke. Laughing at the wrong note. Not funny. Well, don't mind me. Mad funny. I guess you couldn't tell that I was evil. But I was just saving up to buy my soul, trying to beat parole, to fit through the wormhole, keeping up with the role, Mama, you know I was just trying the being normal! And hey, Ma, everybody was doin' it. So we all invented the devil. Yes, we all invented the devil. So tell a flower to her face, if she's living in disgrace.
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11. |
Revelation
03:57
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Alors que le bœuf bourré d’amphètes et d’hormones de murder burger, bouffe le grain des Africains qui ont faim, je jette l’emballage de mon McCancer avec un petit rot,
et la mine sclérosée. Je sors du restaurant, presque les pieds devant, j’erre dans une fenêtre imaginaire, les lèvres grasses. Je rêve d’une vie easy travel de cul assis à Cuba si, oh si, que j’aimerais ça j’me dis, me frottant la paupière poliment sur ces femmes photoshoppes de magazine polisson. Je ne les connaîtrai jamais, tu sais, mais j’y polis encore mes œillères, tout en planifiant encore ma découverte de ma super double vie sous mon oreiller, oh! avec du bacon refroidi qui m’rend heureux, la nuit tout seul, dans mon lit, j'sais-tu j'sais pu, j'm'ennuie, j'pu capable!
Fais aut'chose que suivre déraison. Volonté de vivre: révélation.
Parce que j’ai le sourire jauni de jalousie, parce que j’envie… Les privilèges des nantis des silly platinum lifer, le bonheur frénétique des anxieux quel c-con- compétition à qui mieux-mieux, haôm-bourgeois de banlieue, rat d’égoût atomisé,travailleur en usine, jeunesse fânée, concierge résigné, et moi, moi qui ne sais, pas tout le temps, qu'il le sait, tout le temps…. Savoir que la boucle est bouclée, toujours, tous les jours, en 7 secondes de respiration les yeux fermés, on peut essayer d'avancer, voyez? L’eau est calme, la boue est tassée, la sagesse génétique des millénaires me révèle à moi-même, et cette responsabilité, j'pu capable!
Fais aut'chose que suivre déraison. Volonté de vivre: révélation.
En sortant du McPurgatoire, les yeux en palimpseste, comptant son pognon, surgit La révélation que j'ravalais, qui me revient à la gueule comme un tango citron, comme un tsunami en mi majeur. Moi, le noyé de l’oubli, je dis : nous sommes les plongeurs en apnée dans le fleuve des idées informes, les passagers silencieux du train d’fantôme qui roule sa bossanova à travers la houle… Et l’esprit, et la vie saigne et bat et le grand Esprit tend à aimer, comme la lumière, et son absence, la misère. Ma nature, ma nature est amable, et affable, mais moi.... j'pu capable, j'pu capable!
Fais aut'chose que suivre déraison. Volonté de vivre: révélation.
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12. |
Amazing Grace
03:20
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I once was lost
But now I'm found
I once was blind
But now I see
I once was a tool of oppression
as green as a sucker could be
and Wall-street and the top-ten
party politic men teamed up on a bleeding heart pissant pussy like me...
They said: Boy! You should forswear all your union,
and give away all your liberty,
and we're gonna give you a chance
to live, and die, in slavery!
Well I said it was grace
that got me safely thus fas
and grace
will lead me home
Amazing grace
How sweet is the sound
So no, you won't use our bodies
to kill for your economy,
we are gradually becoming aware
of who we are,
and that is,
connected to the stars...
Amazing grace
How sweet is the sound
that saved a wretch like me, like me...
Behind your name and your face, there's an amazing grace
Behind your name and your face, there's an amazing grace
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13. |
Le mur de la peur
03:14
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Aux princes de rues et aux princesses perdues
Aux libérateurs de libellules, aux possessifs tordus
Aux impératrices et aux imposteurs
Aux amputés du cœur qui voudraient partager leur pétales,
mais qui ne savent pas encore qu’ils ont des fleurs, et même un arbre,
dans leur for intérieur.
À ceux qui se tiennent droit
et celles qui se tiennent comm’y faut
À ceux qui sont étrangés aux lois
À celles qui gèrent le gros lot
À celles qui croient à des histoires à la noix
À ceux qui croient trop peu au pouvoir des mots
Au fruits et aux noix, aux arachides aux abricots
Aux arbres de l’Abbittibbi, au goudron et aux oiseaux
À tous ceux qui ont mis leur télé sur MUTE
À ceux et celles qui sont Hmmm, Ouache, Ah, Cute,
À tous les horribles, les pas-pire, les tenaces, les intenables,
ceux qui se voient à des carrières vouées,
et celles qui s’imaginent en loser brisées,
à tous ceux qui croient que tout ça c’est qu’une histoire,
à celles qui savent que l’on devra bien s’y voir…
C’est un feu d’artifice qu’on regarde dans le noir
Sous les couvertures, l’écriture est saine;
Chrisse not’corps entre de bonnes mains,
la lumière est sexuelle
Le pistil l’abeille le vent le pollen :
L’échange est naturel et
la ville,
est une nature morte
La mégapole en mouvement est une rivière sans son torrent,
Les gens n’osent pas s’avouer tout ce qu’ils savent vraiment
Il n’y a rien qui s’apprend,
Mais on peut aimer en souffrant...
À tous ceux et celles ce soir
qui veulent faire éclore leur cœur
Comme une foi que l’on veut éprouver,
Nous allons ce soir briser le mur de la peur,
Allez, faites autant d’amour que vous pouvez…
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Mehdi Cayenne Montreal, Québec
Accroché à l'envers à la rambarde d'un métro new-yorkais, capturant des images sans permission, Mehdi Cayenne incarne la
fougue et la verve de l'artiste aventurier.
Crooner déjanté qui n’a pas peur des paradoxes, il présente des chansons de survie avec passion et un groove unique.
Bienvenue dans le Cayenne Club: ça décoiffe, ça brasse et ça embrasse: vaste programme!
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